Histoire de la dorure et de l'argenture électro-chimiques

Paris: Imprimerie d' E. Duverger, 1851. Fine. Imprimerie d' E. Duverger, Paris 1851, In-8 (15x23,1cm), relié. - Edition originale rare. Reliure XXe dans l'esprit d'une reliure d'époque, en demi chagrin rouge. Dos à nerfs, filets à froid. Auteur et titre dorés. Couvertures vertes conservées. Superbe état. papier bien frais, hormis les couvertures dotées de zones plus sombres. La dorure tout comme l'argenture électrolytique est une technique propre à la Maison Christofle. L'or est présent dans le bain sous forme d'auro-cyanure, l'argent sous forme de grenaille. La pièce, soigneusement polie et nettoyée, est plongée dans un bain électrolytique et relié au pôle négatif. Au pôle positif est placé l'auto-cyanure. Charles Christofle achète les brevets d'argenture et de dorure par électrolyse en 1842 à Elkington. L'ouvrage retrace les aspects techniques du procédé par électrolyse et relate l'opposition à un certain Ruolz qui contestait le brevet de la maison Christofle et prétendait en avoir la paternité, mais il s'avéra que sa technique était différente et ne parvenait pas aux mêmes résultats. Pendant 15 ans, Christofle sera le seul en France à réaliser des objets argentés ou dorés par ce procédé, et installa durablement l'entreprise dans le monde de l'orfèvrerie et de la bijouterie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]